ftp://ftp.proxad.net/mirrors/.
La distribution Mandriva Linux se présentait sous la forme d'un Live DVD installable, disponible en deux versions (32 bits et 64 bits).
Bien que cette distribution était accessible gratuitement au téléchargement, il était également possible de l'acheter.
La version commerciale (Powerpack) offrait, en plus du contenu de la version libre gratuitement téléchargeable :
La distribution Mandriva Linux supportait les architectures les plus communes :
Ci-dessous se trouvent une liste et des informations sur les systèmes d'exploitation développés par Mandriva.
Depuis Mandrakelinux 9.1, Mandriva assure le support de l'ensemble de ses paquets pendant 18 mois. En fonction des paquets, ils sont maintenus pendant 12 mois s'il s'agit de navigateurs Web, logiciels livrés avec l'environnement de bureau, etc. et sont maintenus pendant 18 mois pour tout ce qui concerne la base du système comme le noyau ou les composants Apache par exemple.
De plus, certaines distributions (non « Spring ») bénéficient de 18 mois supplémentaires.
Vous pouvez cliquer sur le nom d'une distribution pour obtenir une description complète et détaillée de la version.
Le bureau KDE ainsi que chaque logiciel par défaut sont configurés pour fonctionner les uns avec les autres et avoir une apparence la plus homogène possible (look and feel).
À l'époque de Mandrakelinux, une nouvelle version stable était publiée tous les six à huit mois. Après la fusion avec Conectiva, Mandriva a adopté un cycle de sortie annuelle qui débuta avec la Mandriva Linux 2006. Les objectifs étaient notamment :
La contrepartie à l'espacement des sorties est un retard plus prononcé sur les nouveautés logicielles.
Le cycle long a aussi eu pour effet de perdre en médiatisation, ce qui l'a assez pénalisée[réf. nécessaire]. Depuis la Mandriva Linux 2007, un retour au cycle court de 6 mois est effectif.
La gestion des paquetages est assurée par le gestionnaire RPM créé par Red Hat et utilisé également par SuSE et Fedora.
Mandriva Linux comporte un utilitaire de gestion des dépendances et de téléchargement de paquetages nommé urpmi. C'est un ensemble d'outils en ligne de commande à l'image de l'outil APT de Debian et YUM de YellowDog (également utilisé dans Fedora).
Les commandes sont les suivantes :
La commande urpm se distingue par la possibilité de faire des déploiements en parallèle.
L'utilisateur a par ailleurs possibilité d'utiliser un gestionnaire de logiciels via une interface graphique, dénommé rpmdrake. Gurpmi est un outil permettant d'installer en un clic un paquetage trouvé sur internet par exemple, via une interface graphique également.
Toutes ces versions peuvent cohabiter avec un autre système d'exploitation, quel qu'il soit, sur le même disque dur grâce à Lilo à l'origine, à Grub depuis la version 2007 spring installé systématiquement avec Mandriva comme avec la plupart des distributions Linux.
Des produits plus orientés vers les professionnels sont également disponibles, dont une solution de calcul intensif en « grappe » (cluster), une solution d'infrastructure VPN et de sécurité pour le monde de l'entreprise, et une solution pour le monde de l'éducation.
Cette version gratuite a la particularité de n'exister que sous la forme d'un arbre d'installation : il n'existe pas de CD ni de version ISO, tous les paquets sont disponibles sur les serveurs. Cette version est la plus à jour de la distribution, car c'est la branche de développement, elle est donc considérée comme instable. C'est pourquoi elle est principalement réservée et ne doit intéresser que développeurs et testeurs qui veulent tester les dernières nouveautés, afin de faire remonter d'éventuels problèmes. Elle est relativement stable durant certaines périodes de l'année, juste avant la sortie d'une nouvelle version de la distribution. Elle évolue beaucoup et peut causer des problèmes dus à cette forte instabilité. C'est pourquoi elle est très déconseillée aux débutants et à tout usage dans un environnement de production ou pour tout utilisateur final.
Le processus de développement des différentes versions de la distribution est simple. Cooker est une version en constante évolution (il s'agit d'une Rolling release). Lorsqu'un calendrier et des spécifications techniques sont mis en place pour une prochaine version, les développeurs vont intégrer les dernières versions stables des logiciels et composants à Cooker, et faire en sorte au fur et à mesure qu'ils fonctionnent tous correctement. Il s'agit de stabiliser Cooker tout en ayant les dernières versions disponibles des logiciels, ce qui implique donc de faire beaucoup de tests.
À certaines dates précises prévues dans le calendrier, des images CD et DVD sont créées à partir du système et des logiciels présents dans Cooker à cette date, et sont fournies à tous ceux qui souhaitent tester la version en cours de développement. Ces images sont alors sorties en tant que versions Alpha, Bêta, puis Release Candidate, allant du moins stable au plus stable et plus proche de la version finale.
Lorsque la date de la sortie finale est atteinte, Cooker est « gelée » jusqu'à nouvel ordre. Tout le système et les logiciels présents dans Cooker sont alors compressés dans des images CD et DVD pour être testés en interne, puis commence alors la phase de pression des CD et DVD de la dernière version de Mandriva, prête pour le public.
Les versions « Entreprise » sont, bien qu'elles soient Open Source, payantes et bénéficient d'un support spécial de Mandriva. La plupart permettent une interopérabilité entre les plates-formes Linux, Windows et Mac.
Mandriva Linux possède ses propres outils de configuration : les drakxtools. Il suffit de taper les commandes suivantes en tant qu'utilisateur root
Remarques :
Origine : projet GNU, Linux… | Basé sur : GNU/Linux | Mandriva Linux | Variantes : XfceLive Mandriva Mini Mandriva MLO Mandriva Flash Corporate Desktop Enterprise Server | Dérivés : PCLinuxOS Castle Linux EduLinux (ex AbulÉdu) Caixa Mágica Mageia |